REPORTAGE - Pourquoi chercher plus loin -
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La coutellerie de Nogent
« C’est un beau couteau … mais c’est un Nogent ! »
s’exclame le personnage de Roubaud dans le film « La bête humaine » de Jean Renoir (1938)
C’est dire si la ville de Nogent – l’appellation Nogent-en-Bassigny n’est plus usitée depuis 1972 – a acquis une solide renommée puisque son seul nom suffit à identifier une coutellerie de qualité ; raffinement et diversité caractérisent cette coutellerie mondialement réputée, sollicitée par les plus grandes maisons françaises à l’instar de Christofle et Hermès. Si la ville de Thiers est considérée comme la capitale de la coutellerie, Nogent en est l’une des reines au même titre que Langres, Moulins et Paris. Grâce à une main d’œuvre hautement qualifiée, ces savoir-faire traditionnels ont aujourd’hui évolué vers d’autres métiers de la seconde transformation du métal dans les domaines de l’automobile, de l’aéronautique et du médical : estampage, polissage, usinage. L’artisanat traditionnel demeure grâce à des couteliers professionnels – certains travaillent pour l’industrie du luxe – et des « hobbystes » qui cultivent cet art pour leur seul plaisir.
Nogent et la coutellerie, entre patrimoine et nouvelles technologies.
Les couteliers, ciseliers de Nogent
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Circuit à thème
Saviez-vous que la marque "Nogent" inscrite sur la lame des couteaux et des ciseaux correspond en fait à un bassin de production qui s’étend jusqu'à 20 km autour de la ville de Nogent ?
C’est justement ce bassin coutelier, son histoire et ses richesses que l’Office de Tourisme du Nogentais vous invite à parcourir avec le circuit "La Route des Vallées Coutelières".
Cet itinéraire vous permettra de découvrir la coutellerie locale dans toute sa diversité :
savoir-faire rares, ateliers anciens et actuels, boutiques, animations, patrimoine et bien plus encore…
Le Damas
Caractérisé par sa solidité, un excellent tranchant et des dessins moirés à la surface du métal, le damas est un acier corroyé, obtenu par la combinaison d’aciers doux – c’est-à-dire à faible teneur en carbone et d’aciers durs c’est-à-dire fortement carburés. A l’image d’un mille-feuille confectionné en pâtisserie, l’acier damassé se compose de couches alternées d’acier, de fer, de nickel et de leurs alliages qui, à haute température (entre 1 300/1 400° C) et sous l’effet d’un choc, se soudent par contact et sans matière d’apport.
